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Gaia le télescope spatial 3D européen


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https://www.gizmodo.fr/wp-content/uploads/2013/12/gaia-illustration-655x400.jpg

 

 

Cette semaine, jeudi 19 décembre à 10h12, l’Europe va mettre en orbite la mission spatiale la plus dingue et la plus importante de cette fin d’année.

Grâce au télescope spatial Gaia, nous allons enfin cartographier en 3D la voie lactée avec une précision ultime. Cette cartographie en  3D va nous permettre de connaître les mouvements, les positions, les propriétés des étoiles de notre galaxie. Mais ce n’est pas tout…

 

Tout d’abord, il faut bien faire la différence avec le télescope Hubble.

Quand Hubble sert à observer, le télescope spatial Gaia sert à établir des relevés.

Ce télescope va servir à recueillir des milliers de données sur chaque étoile.

 

L’instrument de 3 mètres de haut et de 10 mètres de large est une belle bête !

Il va utiliser ses 2 télescopes en carbure de silicium pour détecter des objets 400 000 fois plus faibles que ceux visibles à l’œil nu. Et les étoiles les plus brillantes sont localisées avec une incroyable précision.

Pour donner une idée, c’est comme si on parvenait à déterminer l’épaisseur d’un cheveu humain à une distance de 1000 kilomètres.

 

https://www.gizmodo.fr/wp-content/uploads/2013/12/astrium_gaia_info_francais_10dec-1024x710.jpg

 

Ainsi, Gaia va observer 1 milliard d’étoiles de la Voie lactée (soit 1% des étoiles), calculer leur distance, leur luminosité, leur composition, leur mouvement…

Et pendant sa mission, Gaia va observer plus de 70 fois chaque objet pour vérifier s’il y a eu des changements, des modifications…

Le satellite va nous révéler la présence de milliers d’exoplanètes !

 

Pendant sa durée de vie de 5 ans minimum, Gaia va recueillir 1 pétaoctets de données. 700 milliards d’observations astrométriques (les positions), 150 milliards d’observations photométriques (les luminosités et les couleurs), 15 milliards d’observations spectroscopiques (l’énergie en fonction de la longueur d’onde).

Le plus complexe, ce n’est pas tant le volume de données à traiter que les dizaines de milliards d’inconnues à calculer !

 

Les données recueillies vont mobiliser 6 centres de traitements en Europe.

Celui de Toulouse va être capable de traiter environ 40% des données transmises par Gaia.

Pour cela, ils ont fabriqué un superordinateur capable de traiter 6000 milliards d’opération par seconde.

Vous l’avez compris, cartographier la voie lactée, ce n’est pas coton.

 

Avec le nouveau catalogue que Gaia constituera, la communauté scientifique établira les nouvelles bases de l’astronomie.

 

https://www.youtube.com/watch?v=nrMa3eKDOAc

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