admin Posté(e) le 5 décembre 2013 Signaler Posté(e) le 5 décembre 2013 https://www.gizmodo.fr/wp-content/uploads/2013/12/prouesses-impression-3d-medecine.jpgL’impression 3D a ceci de fantastique qu’elle ne semble souffrir d’aucune limite. Tous les domaines semblent pouvoir en bénéficier, la médecine ne fait bien sûr pas exception. Les exemples sont déjà nombreux, notamment en matière d’implants et autres prothèses. Saviez-vous que l’impression 3D peut aussi être utilisée pour les yeux et la peau ? Bien différentes des machines qui commencent à s’inviter dans nos vies, ces imprimantes 3D dédiées à la médecine réalisent tout de même de véritables prouesses. Oxford Performance Materials a par exemple reçu l’approbation de la FDA pour son matériau dédié au crâne. La peau semble être extrêmement difficile à créer tant elle est unique, délicate et changeante. James Yoo, de Wake Forest, travaille sur une machine capable d’imprimer la peau directement sur les grand brûlés. Des scientifiques de l’Université de Liverpool, eux, ont mis au point un scanner extrêmement précis pour créer une « base de données » des peaux, permettant par la suite de concevoir des patchs dans des couleurs plus précises. Le visage n’est pas non plus en reste. Des prothèses de nez et d’oreilles peuvent être imprimés, après un scanner rapide et précis grâce à Tom Fripp et l’Université de Sheffield. Ceux-ci sont aussi très récemment parvenus à imprimer des yeux. Quand on sait que les yeux artificiels peuvent prendre plusieurs mois à être finalisés, c’est d’autant plus impressionnant de voir 150 yeux imprimés en seulement une heure, avec tous les détails entièrement personnalisables. On ne s’étendra sur les implants médicaux, simplement que ceux-ci se miniaturisent toujours davantage. Une équipe d’ingénieurs de Harvard est d’ailleurs parvenue à concevoir des batteries aussi petites qu’un grain de sable. Parfait pour alimenter de futurs implants miniatures. Les os aussi bénéficient de l’impression 3D. Outre les « prothèses », comme l’on a déjà pu voir des mâchoires, les chercheurs travaillent à imprimer de véritables os. Kevin Shakeshaff, de l’Université de Nottingham, a mis au point une imprimante biologique capable de recréer un os naturel en seulement trois mois.
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant